Art-Opera Sabine Steffan

Notre éducation, basée sur des principes judéo-chrétiens nous a enseigné à contrôler nos sentiments, à refouler nos sensations, toutes ces émotions qui nous gênent dans notre paysage narcissique nous conduisent à nous couper de ce que nous ressentons, or, c'est la pire manière de se couper de ce qui est vivant en nous.

Ce que nous mettons sous contrôle est vivant énergétiquement, nous croyons naïvement que comme pour nos ordinateurs, il suffirait de cliquer sur « delete » pour le faire disparaître.
La notion de « maîtrise » en France consiste à contrôler une situation, chez nos voisins latins et en orient, « maîtriser » c'est accepter « ce qui est ».

Dans cette acceptation, il n'y a pas de débordement pulsionnel, seulement la conscience de « ce qui est ».

Ce processus nous permet d'apporter à notre environnement un « ajustement » et non une réaction.
Ainsi, point de débordement, c'est le chemin qui conduit au lâcher prise, lui qui nous permet d'accéder à la « connaissance » selon le schéma suivant :
Situation - Sensation - Perception - Expérience - Mémorisation - Savoir

Rappelez vous, l'énergie est plus forte que la volonté et le « lâcher prise » est une affaire de conscience et non de volonté.

« C'est dans l'expérience d'une grande vulnérabilité que nous nous connectons à plus grand que soi »

Alexandre Axaire

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