Valérie Clair, soprano.

A partir de 6 ans, j’ai appris la musique classique à travers le piano que j’ai pratiqué pendant 15 ans en suivant des cours privés.

A partir de 10 ans, j’ai participé à divers chorales puis chœurs régionaux avec un répertoire classique et traditionnel.

C’est en 1982 au cours d’un stage à Clairac que j’ai eu l’occasion de prendre des cours de technique vocale. Le stage permettait de travailler et de présenter lors d’un concert le Stabat Mater de Schubert et la Cantate Meeresstille und Glückliche Fahrt de Beethoven sous la direction de Michel TRANCHANT. Il permettait aussi de suivre quelques cours de chant.
A la suite de ce stage, j’ai donc pris quelques cours privés avec une élève du conservatoire de Lyon puis j’ai passé le concours d’entrée au conservatoire en même temps que j’étais reçu au concours de rédacteur pour être cadre à la Banque de France (1988). J’ai ainsi passé trois ans au conservatoire national de région à Lille, puis à Metz à la suite d’une mutation professionnelle en 1991, jusqu’à ce que j’atteigne la limite d’âge m’obligeant à cesser mes études musicales.

Parallèlement, j’ai travaillé avec un accompagnateur, lui aussi élève au conservatoire, des airs de Mozart. J’ai aussi fait partie d’un ensemble vocal comprenant une alto, deux soprani et un baryton.
Notre répertoire se composait des œuvres de Heinrich Schütz, Clément Marot, Jacob Obrecht ou Raffaelo Rontani.
J’ai aussi suivi à cette époque un stage de technique vocale à Saint-Céré avec un professeur parisien que j’ai beaucoup apprécié.

A la suite d’une nouvelle mutation professionnelle à Calais, je suis entrée dans une association liée à l’école de musique de Calais qui proposait des cours de chant. J’ai passé en 1997 une audition pour rentrer dans les chœurs du théâtre de Calais (une quarantaine de personnes) dont le directeur était Lucien DELACROIX. Ce dernier m’a donné des cours de comédie et de diction pendant quelques années.
J’ai ainsi pu participer à plusieurs opéras en tant que soprano : les Pêcheurs de Perles et Carmen de Bizet, Faust et Roméo et Juliette de Gounod, l’opéra d’Aran de Becaud.

J’ai aussi chanté dans de nombreuses opérettes : Balalaïka de Georges Posford et Bernard Grün, Princesse Czardas de Kalman, Chanson Gitane de Maurice Yvain, Violettes Impériales de Vincent Scotto, Trois Valses d’Oscar Strauss, Valses de Vienne de Johann Strauss, La Grande Duchesse de Gerolstein et la Belle Hélène de Jacques Offenbach, Le Chanteur de Mexico de Francis Lopez, Le Pays du Sourire de Franz Lehar, l’Auberge du Cheval Blanc de Ralph Benatzky.
J’ai tenu quelques petits rôles : une marchande dans les Mousquetaires au Couvent de Louis Verney, une fleuriste dans Véronique d’André Messager, l’Amie dans Dédé d’Henri Christiné.

C’est aussi à cette période que j’ai suivi un master class organisé par Sabine STEFFAN sur l’opéra et la mélodie en juillet 2000. Comme j’ai beaucoup apprécié ce professeur, j’ai complété cette formation par un stage personnalisé en octobre 2001. J’ai ensuite essayé de me rapprocher géographiquement de sa région mais un plan social a entraîné une mutation professionnelle sur Nîmes.

Je suis alors rentrée dans une nouvelle association lyrique, plus modeste (une dizaine de chanteurs de tous niveaux) dont la directrice artistique était Agnès BRUGUEROLLE. Nous montions une opérette tous les deux ans et quelques extraits d’opéras. J’ai ainsi pu interpréter quelques airs d’Hanna dans la Veuve Joyeuse, le berger dans Mireille de Gounod et quelques airs de Mireille, participé aux Contes d’Offmann d’Offenbach et tenir le rôle de Ciboulette (partagé avec une autre chanteuse) dans Ciboulette de Reynaldo Hahn.
C’est aussi à cette période que j’ai servi de répétitrice à certaines chanteuses moins expérimentées et cela a représenté une expérience très enrichissante pour moi.

Parallèlement, j’ai intégré un ensemble vocal féminin « ELEGIE » dirigé lui aussi par Agnés BRUGUEROLLE et réalisé quelques concerts en église durant lesquels nous avons chanté des messes et chants religieux et des mélodies de compositeurs tels que Cherubini, Faure, Camille Saint-Saens, Leo Delibes, Cesar Franck, Rossini, Mendelssohn, Georges Renard et Hummel.

A la suite d’une nouvelle mutation sur Toulouse, j’ai passé une audition pour entrer dans une nouvelle association lyrique Mélopée qui présente environ 6 à 7 opérettes par an et parallèlement je suis des cours avec Sabine STEFFAN que j’ai retrouvée avec un grand plaisir.

Malgré les multiples bonheurs connus au cours de mes expériences multiples tant en opérette qu’en musique baroque, mon répertoire de prédilection reste les mélodies françaises et les opéras de Mozart.